En ce jour anniversaire du décès -le 3 janvier 2016-, de notre très cher et regretté collègue Bertrand Calenge, Bambou veut à nouveau lui rendre hommage, en republiantce bel entretien, en date du 12 novembre 2015.
1 robot de retour & tri de documents (site de Miramas) + 1 robot de retour & tri de documents en 2024 (site d’Istres)
3 lecteurs d’inventaire
Une assistance en maîtrise d’ouvrage (de la phase projet à sa mise en œuvre) réalisée par la société DoXulting
Une prestation d’encodage externalisée, sous-traitée par le fournisseur du marché Bibliotheca (soit 210 000 documents du réseau encodés sur sites ouverts),
Une formation intra sur « Les nouvelles postures d’accueil et de médiation » (100 bibliothécaires formés sur tous les sites du réseau)
Un réaménagement de l’ensemble des espaces de primo-accueil et de médiation documentaire, en faveur d’une relation plus directe et plus ouverte à l’usager
Une communication institutionnelle cross-média (presse locale, réseaux sociaux, sites des villes, panneaux Decaux, supports sucette, affiches cul de bus, flyers, portail MIOP, sms adhérents) déployée sur l’ensemble du territoire intercommunal
Ce mardi 14 septembre consacre la mise en service du nouveau portail de la MIOP, dont je présente ici les principales caractéristiques esthétiques et fonctionnelles.
Les 3 axes directeurs du cahier des charges étaient les suivants :
Un site web adaptatif ou « responsive », soit en capacité de s’adapter aussi bien aux appareils mobiles qu’aux ordinateurs de bureau et ainsi, à toutes tailles et résolutions d’écran.
Une refonte « UX », soit une approche web centrée sur l’utilisateur (ses besoins, pratiques et attentes), en termes principalement d’ergonomie informationnelle = plus d’accessibilité, de fluidité, d’intuitivité et d’efficacité.
Une architecture graphique dite en « flat design » ou design plat, soit un style graphique minimaliste (caractérisé par une série d’aplats de couleurs) mettant l’esthétique au service de la fonctionnalité d’usage.
Ces orientations ont tout à la fois impacté :
L’interface générale : une présentation des pages en mode « plein écran »
Un « header » (= entête fixe d’un site web) dont la hauteur se réduit en scrollant vers le bas (mode « sticky »), pour ne laisser apparaître que ses 3 principales fonctions (menu, compte adhérent & barre de recherche)
Le menu : des entrées plus explicites et un accès plus aisé aux sous-menus. A noter la nouvelle entrée « De vous à nous »
La barre de recherche : une dimension plus ergonomique pour la saisie de recherche
Le compte adhérent : une présence plus visible avec des services directement associés (oubli mot de passe, contact, préinscription en ligne…)
La page d’accueil : une succession de bandeaux horizontaux colorés comme autant d’espaces et de contenus distincts que l’utilisateur est invité à visiter par un défilement vertical au moyen de la souris ou du doigt (un comportement de lecture devenu usuel par l’utilisation des interfaces tactiles). À noter l’intégration de l’artothèque à ce 1er niveau de navigation.
Les images : la qualité visuelle (taille + netteté) est privilégiée, tant pour les visuels de l’action culturelle que pour la présentation des documents du catalogue
Le catalogue : les résultats de recherche sont graphiquement unifiés (soit majoritairement présentés en mode liste) et le contenu des notices sensiblement épuré
Le pied de page : il contient un accès supplémentaire aux infos pratiques des sites du réseau, ainsi que les mentions légales
A noter que le portail n’est pas totalement finalisé. Quelques pages & services (ex. Patrimoine, dossiers documentaires, contenus Babelio, sitothèque…) vont encore bénéficier d’améliorations graphiques et fonctionnelles durant ces tout prochains jours.
Cette nouvelle plateforme est principalement le produit d’un co-travail entre le directeur (pour la conception) et le webmestre (pour la réalisation) de la MIOP. Développée et publiée sous Bokeh, elle a bénéficié de l’accompagnement technique de Gladys Cathelain, consultante UX de la société BibLibre.
Le centre régional de formation Médiat Rhône-Alpes (Université Grenoble Alpes) et l’ENSSIB ont organisé une journée d’étude à distance le vendredi 5 mars 2021 sur le thème du « Télétravail :quels impacts sur les pratiques managériales, le travail en équipe, les compétences et les organisations? ». En voici le programme et une restitution audio-visuelle (partielle) des interventions.
9h-9h30 – Accueil et introduction, par Jérôme Pouchol (Université Grenoble Alpes – Médiat Rhône-Alpes)
9h30-10h – Discours inauguraux, par :
Anne-Marie Boyer, conseillère pour le livre, DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
Yves Moret, adjoint au chef du département de l’information scientifique et technique et réseau documentaire, MESRI.
Caroline Lafon, Directrice de la Direction de la documentation de l’université de Bordeaux
Johann Berti , Directeur du Service de la documentation d’Aix-Marseille université
Christophe Torresan, Directeur de la Médiathèque départementale du Puy de Dôme
Animation : Muriel Coulon (Médiat Rhône-Alpes) et Julia Morineau (Enssib)
12h30-13h45 –Pause déjeuner
13h45-14h30 – Présentation du Baromètre Wimi-Ipsos du Travail Ouvert, première étude consacrée au télétravail dans la sphère publique, par Sarah Duhautois, Directrice Adjointe Corporate Reputation
15h30-16h30 – Télétravail : les bénéfices et les risques individuels et collectifs du télétravail, par Emilie Vayre, Professeure de psychologie du Travail et des Organisations, à l’Université Lumière Lyon 2.
16h30-17h – Conclusion, par Pierre-Yves Cachard, Inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR)
La MIOP recrute (par voie statutaire exclusivement) un(e) bibliothécaire (Cat. A), appelé(e) à exercer la fonction de responsable du département Jeunesse au sein du réseau* des médiathèques Istres Ouest Provence.
Comme chaque année, les bibliothécaires de la MIOP vous proposent, par domaines (au nombre de 45), leurs sélections des plus sélectes, soit les cinq meilleurs titres acquis tout au long de l’année. Découvrez donc le cru 2020,en consultant les rubriques “Conseils et palmarès” puis “Nos tops 5” (adultes & ados) du menu du portail.
Pour répondre aux très nombreuses sollicitations de collègues en charge de collections, Bambou donne accès (voir onglet « Poldoc« ) à de nouvelles fiches domaines, parmi les 52 fiches domaine du réseau des médiathèques Istres Ouest Provence. Pour rappel, l’intégralité des chartes est publiée sur le portail de la MIOP.
Dans le cadre de ses différents entretiens réalisés avec des enseignants-chercheurs et des professionnels des bibliothèques, Bamboua le plaisir de recevoir en cette rentrée Catherine Jackson, qui nous livre son regard éclairé sur la réalité de la littérature professionnelle et sur ses perspectives d’évolution.
Catherine Jackson, votre parcours professionnel* n’est pas sans exprimer une forme de complémentarité entre la fonction de praticienne des bibliothèques et celle, présente, de chargée de mission pour les Presses de l’Enssib. La collection La Boite à outils, que vous dirigez depuis 2009, n’est-elle pas à l’image de cette double expérience, qui associe praxis et méthode, action et réflexion ?
Cette double articulation est à l’origine de la collection et correspond au profil de son fondateur, Bertrand Calenge [1]. Alors directeur de l’IFB (qui rejoindra l’Enssib), il crée la collection la Boîte à outils (BàO) en 1995 dans le prolongement de l’activité pédagogique de l’institut, en particulier de la formation continue [2]. Sa double expérience, alors très singulière à l’échelle d’une collection, caractérisait fortement son activité de conservateur des bibliothèques, praticien de terrain et auteur de nombreux ouvrages de réflexion. Le fait de créer une collection exclusivement dédiée à la profession et aux sciences de l’information et des bibliothèques, portée par l’école même, qui par-là inaugurait une fonction éditoriale inédite, témoigne de la relation fondamentalement pédagogique qu’il entretenait avec sa communauté professionnelle. Le titre même de la collection, la Boîte à outils, assumait la rupture avec la littérature universitaire traditionnelle tout en redéfinissant, métaphoriquement, l’entreprise didactique qu’il proposait.
Bertrand Calenge était une « boîte à idées », un inventeur de formes et un visionnaire. Par bien des aspects, la BàO a fait matrice pour un ensemble d’autres publications dans notre champ, qui s’en inspirent ou s’en distinguent. Le cadre qu’il a déterminé dès la création de la collection reste opérant, et je me plais à le reconnaitre régulièrement : – un prix fixe (actuellement 22€ pour la version imprimée), un nombre de pages régulier, des auteur-es payé-es et sous contrat – un ouvrage thématique, toujours collectif, coordonné par un ou une professionnel-le des bibliothèques, la prise en compte à la fois des bibliothèques territoriales et des bibliothèques universitaires, voire d’autres lieux de la documentation (CDI, archives, fonds spécialisés…), des apports méthodologiques et techniques associés à des retours d’expériences concrets, attachés à tel ou tel établissement ou territoire.
En prenant la direction de cette collection [3], j’ai souhaité maintenir ce montage de registres et de variétés d’interventions. C’est à mon sens ce qui fait l’originalité de cette collection. Au fil des ans, et à mesure de l’émergence de thématiques plus transversales, mais toujours rapportées à la bibliothéconomie (comme l’innovation, le jeu, ou l’accueil des migrants) j’ai encouragé la participation et l’écriture d’autres acteurs, associés à nos activités ou partenaires – des journalistes, des personnels de musée ou de collectivités, des chercheur- es, des formateurs et formatrices, des artistes, des designers…
En parcourant la très grande richesse et diversité des titres qui composent à ce jour le catalogue de La Boite à outils, on mesure non seulement le nombre et la qualité des contributions ainsi réalisées, mais aussi, à travers elles, le cheminement et la vitalité d’un métier, dans ses composantes de plus en plus multiformes. Après 12 ans de publication continue, que retenez-vous de ce foisonnant parcours éditorial ? Que révèle-t-il de la réalité et de l’évolution de notre métier ?
L’enthousiasme des auteur-es. Pour partager leurs pratiques, les stratégies qui ont fonctionné, les écueils à éviter, les outils utilisés, rendre compte du travail de terrain, renouveler les approches. Ce qui me frappe, dans nos ouvrages collectifs, c’est certes la diversité des établissements représentés mais plus encore le caractère humain de chaque projet exposé, l’investissement incroyable des professionnel-les dans leur activité, dans les grands établissements comme dans les petites bibliothèques. J’espère aussi que cet exercice d’intelligibilité de nos activités, qui passe par l’écriture et la tenue d’une collection, contribue à préserver une capacité d’expérimentation ou de décentrement, car il est difficile de composer avec les logiques de la reproduction institutionnelle.
Comment éviter la tentation de la simplification, de la modélisation systématique ?
L’idée de la collection n’est pas d’éditer des « manuels », d’ériger ou de sanctifier seulement des « bonnes pratiques ». Ces apports sont nécessaires et étayent nos doctrines professionnelles mais nos titres s’attachent également à analyser la réalité du terrain, donnent à voir les contraintes, qui tiennent aux choix économiques et politiques de la tutelle, mais aussi aux structures, historiquement construites, et aux dispositions de la communauté professionnelle. Je constate aussi combien il n’est pas inné de transposer une compétence professionnelle en un écrit intelligible, didactique.
De la genèse du projet à la production de l’objet éditorial (physique ou numérique), la chaîne de publication est un processus complexe qui comprend des phases de conceptualisation, de structuration, de concertation, de relecture, etc. Comment se détermine le choix d’un sujet ? Quelles sont pour vous les étapes les plus stimulantes de ce parcours éditorial ?
Chaque thématique est soumise et débattue au comité éditorial des Presses de l’Enssib, comme pour les autres collections [4]. Une partie des projets nous arrive directement par des collègues, avec leur note d’intention, parfois un pré-sommaire. La ou le collègue a en général mené à bien un ou plusieurs projets, au sein d’un établissement ou d’un réseau et souhaite partager son expérience, rendre compte des processus et des compétences à l’œuvre. De mon côté, je suis toujours ravie quand une BàO se construit sur une proposition de collègue, car coordonner un ouvrage de cette nature est un gros travail et demande un engagement personnel conséquent.
Il faut compter environ une année entre la construction du sommaire, le recrutement de l’équipe d’auteur-es, la mise en écriture, puis les relectures partagées, mises à jours des versions, pour aboutir à un tapuscrit prêt à entrer en fabrication (viendra ensuite l’étape de mise en page, relecture BAT, impression et commercialisation, puis la « vraie vie du livre » commencera avec sa diffusion et sa promotion). Mon rôle est d’accompagner au mieux les responsables scientifiques de chaque titre pour construire un ouvrage dans l’esprit de la collection, d’entretenir un dialogue autour de l’écriture du livre.
Une autre partie des titres provient de thématiques que je soumets au comité. C’est une démarche différente, au moins au départ. Pour cela, je fais feu de tout bois, avec une veille continue très large – d’informations, lectures et discussions professionnelles à l’observation des institutions politiques, culturelles et sociales en passant par les domaines de la recherche et des publication en SIB, et la fréquentation de la création contemporaine.
J’essaie d’identifier des sujets qui, soit n’ont pas été réinterrogés dans leur évolution depuis quelques années (la réinformatisation des bibliothèques, ou les résidences d’artistes par exemple), soit sont présents explicitement dans les pratiques des bibliothécaires et pour lesquels un ouvrage de première synthèse paraît pertinent (par exemple l’éducation artistique et culturelle ou le projet d’établissement), soit encore un thème émergent, pour les bibliothèques, mais documenté, saillant à l’échelle de la société (comme les pratiques participatives, les fake news, ou, à paraître, genre et bibliothèques).
Espérer répondre à des besoins professionnels, forcément plus ou moins bien identifiés, et proposer des titres plus exploratoires est un exercice qui me plaît, c’est toute la tension d’un catalogue d’éditeur, et, à mon sens, le rôle de l’éditeur-rice.
Cette programmation au long cours s’inscrit en priorité dans les domaines privilégiés de l’Enssib, école et éditeur académique [5] : les lignes de force de l’école (projet d’établissement, formations, initiale et tout au long de la vie, recherche, domaines d’expertises…) et les 2 autres collections de nos Presses (la collection Papiers, également relancée en 2008 et la collection La Numérique, créée en 2016). Par exemple, un ouvrage sur la science ouverte et les bibliothèques correspondrait mieux à la collection Papiers, qui publie des titres sur un spectre éditorial plus large (essais, état de l’art, recherche appliquée…), l’inclusion numérique, abordée dans la collection La Numérique via des études d’Emmaüs Connect, pourrait se décliner pour la collection la BàO, avec une dimension pratique ; l’axe historique est aussi à interroger, si les domaines de l’histoire du livre sont présents chez plusieurs éditeurs, publics et privés, l’histoire des bibliothèques, et de ses métiers, avec son volet prospectif, bénéficie de peu de visibilité.
Mais, heureusement, il n’y a pas d’algorithme pour monter une collection et développer un catalogue d’éditeur spécialisé, ni pour construire un livre, même avec un cahier des charges aussi contraignant que celui de la BàO. Il y a toujours une part de risque à prendre et à assumer, et une confiance à donner à ses auteur-es et aux lecteurs et lectrices de nos ouvrages, surtout dans nos niches de lectorat.
Cette collection publie une moyenne de 3 nouveautés par an, ce qui suppose beaucoup de sélection dans les sujets traités, et d’anticipation pour les différentes étapes d’élaboration. En effet, lorsqu’un thème, ses enjeux, son périmètre principal et angle d’attaque est validé par le comité, j’ai parfois du mal à trouver un-e coordinateur-rice partant-e pour s’engager dans l’aventure éditoriale.
Les collègues semblent, au fil des ans, de plus en plus submergé-es par leurs missions, et manquent de temps pour écrire et coordonner une publication, se permettre un pas de côté.
Par ailleurs, conduire des projets au cours d’une carrière, maitriser la gestion de projet, se spécialiser dans l’informatique documentaire ou le jeu vidéo, la médiation culturelle, l’encadrement ou les ressources électroniques … n’est pas forcément gage d’une posture réflexive sur ces activités et leur contexte, ou d’aptitude à coordonner une équipe d’une douzaine et plus de rédacteur-rices. Participer à un livre, même « pratique », de type professionnel, relève du vaste ordre de l’écriture. La relation à l’écriture des collègues qui acceptent d’écrire est très variable, pour certain-es il y a des craintes à passer à l’acte, d’autres sont plus familier-es avec l’exercice. J’encourage beaucoup celles et ceux qui ne se « sentent pas capables » à se prêter à cette forme d’écriture, à se lancer, ré-écrire, faire relire, toutes catégories de personnels confondues. En général, l’exercice est profitable, apprécié et permet de prendre du recul sur sa pratique. Et « l’aptitude à l’écriture » [6] s’acquiert, je l’ai vérifié chez nombre de collègues ou d’auteur-es « récidivistes », au fil des ans et des livres.[7]
Le plus souvent, les titres de cette collection sont ensuite l’occasion de construire un stage Enssib de formation continue, avec une partie de l’équipe du livre, sur plusieurs sessions parfois. C’est ainsi un repartage de ses contenus, et une forme d’usage concret du travail effectué pour construire l’ouvrage. Cette collaboration régulière avec le service de FTLV de l’école témoigne d’une pertinence de notre collection.
Vous avez pu travailler avec un très grand nombre d’auteurs, aux profils très variés : chercheurs, enseignants, bibliothécaires, documentalistes, formateurs… Quels enseignements tirez-vous de ces multiples rencontres ? Peut-on considérer qu’il existe toujours un « vivier » de contributeurs potentiels ?
Oui, bien sûr, potentiellement chaque bibliothécaire pourrait écrire. C’est aussi l’enjeu pour moi de cette petite collection originale : diversifier et renouveler les contributeur-rices, varier les profils. De même, rester vigilante à l’écart entre la doxa de la profession et la réalité des établissements.
Faire l’effort aussi d’aller chercher des collègues pas ou peu visibles sur les réseaux sociaux, qui n’ont pas eu l’occasion d’écrire. Je suis aussi vigilante à la présence de femmes dans les sommaires.
La question de « l’écriture professionnelle » m’intéresse beaucoup, c’est un sujet sensible. Je ne saurais la définir que par distinction : ce n’est pas une écriture « privée » ou littéraire, ni une écriture universitaire ou scientifique, les textes des BàO ne sont pas non plus des « Écrits au travail » [8], comme la pratique de l’écrit en situation de travail pour rédiger des rapports, règlements, documents d’évaluation, notes administratives, etc. Peut-être des écrits « avec » et « à distance » du travail ? Et adressés prioritairement non pas à ses tutelles, hiérarchies mais à des confrères-lecteurs et lectrices dans une relation plus horizontale.
Je suis attentive au vocabulaire utilisé, à la clarté des titres et intertitres, aux effets de mode dans le style ou aux termes très connotés « administration », à la tentation parfois de normaliser les propos, de gommer l’ambiguïté de certaines situations ou leur complexité.
Le sommaire est longuement travaillé pour permettre une exploration du thème proposé, par facettes, qui doit permettre aux lecteur-rices de comprendre les enjeux à l’œuvre et d’établir leur propre feuille de route pour démarrer ou réactiver le projet dans son établissement. Il ne s’agit donc pas d’une addition de textes visant à épuiser la thématique mais d’un parti pris de départ, défini en amont avec la ou le responsable du volume. Pour autant, les formes d’écriture, les choix stylistiques des différentes contributions peuvent varier.
Il y a parfois de belles surprises. Par exemple, le Mémento final, qui a pour but de reprendre les grandes étapes du projet, est traité de façon très inventive selon les coordinateur-rices. J’avais relevé dans plusieurs Mémentos la récurrence de l’expression « À vous de jouer ! », qui caractérise bien l’esprit de la collection. Permettre, à partir de savoirs situés, une prise en main d’un sujet pour agir sur son territoire.
De ce point de vue, faire contribuer des personnes qui ne travaillent pas dans les bibliothèques est fructueux ; forcément, leur forme d’écriture décale, leur cadre de référence ouvre d’autres perspectives.
Les Glossaires font l’objet de beaucoup d’attention, et je propose parfois un Index, autant de facilitateurs de parcours de lecture. Faire tenir un programme aussi exigeant en 200 pages est une gageure. La BàO est une collection modeste dans ses moyens et son format et très ambitieuse dans ses attendus. Chaque titre édité est un beau tour de force pour la coordinatrice, ou le coordinateur du livre et son équipe d’auteur-es.
Il y aurait une étude à faire sur cette collection, qui rassemble plus de 600 auteur-es et va bientôt publier son cinquantième opus, et sur d’autres collections de cette nature. Qu’est-ce qui est dit ou se révèle de l’institution, de ses publics et de ses personnels, des métiers, qu’est-ce qui manque aussi… ?
Donc un vivier de contributeurs et de contributrices, oui. C’est plutôt la question du lectorat qui se pose, et de l’utilité de ce type de collection aujourd’hui.
Le paysage éditorial professionnel connaît aujourd’hui une mutation importante, marquée à la fois par des « suspensions » de collection (ex. la collection Bibliothèquesdu Cercle de la Librairie) et par une diversification de l’offre (avec notamment le développement des éditions pure player, à l’image de la collection La Numérique aux Presses de l’Enssib). Cette transformation à l’œuvre, en partie liée à l’évolution des pratiques de lecture, n’est pas sans provoquer une perte de lisibilité des différents modèles et processus éditoriaux, dans les secteurs de la littérature scientifique et professionnelle tout particulièrement. Quel regard portez-vous sur cette mutation ? Quel peut-être le rôle/la place de l’institution (à l’instar des Presses de l’Enssib) dans un tel contexte ?
Ce serait intéressant de disposer de données sur l’évolution des « pratiques de lecture » quant à la littérature de connaissance ou littérature professionnelle, dans nos domaines. Les usages, et les besoins, en prenant en compte plusieurs générations peut-être. Il y a peu d’études sur le sujet. Clotilde Vaissaire, formatrice et éditrice (éditions Klog) a fait un sondage, en 2019, à ce sujet : L’écrit, c’est fini ? Elle livre ses impressions d’experte de l’information, et même si l’échantillon était faible, sa synthèse est à méditer. Cela interroge l’évolution des compétences des professionnel-les des bibliothèques, les choix des organismes de formation et la nature des concours. De ce point de vue, le rôle de l’institution publique est bien sûr déterminant. Ce qui comprend la dimension économique d’une fonction éditoriale. Qui paie quoi, quel type de rentabilité souhaite-t-on, comment se fait la diffusion-distribution des ouvrages … ?
Les questions en vrac que je me pose :
La notion de « fonds pro » a-t-elle encore une réalité ? Y’a-t-il un budget fléché « fonds pro » dans les établissements ? Pour rester sur la collection de la BàO, comment circulent ces livres dans les établissements, qui les lit ou les consulte, hors préparation de concours, y’a-t-il des expériences d’appropriation collective dans les équipes ? Et maintenant que le Cercle de la librairie a mis fin à sa branche éditoriale, en particulier sa collection Bibliothèques, qu’est-ce qui va manquer aux collègues, et où va le budget précédemment accordé à ces acquisitions (imprimées) ? Qui seront les éditeurs d’un futur « Le Métier de bibliothécaire » ? Comment les URFIST et les CRFCB utilisent la littérature professionnelle et nos ouvrages ? Idem pour les Bibliothèques de département, les responsables formations, et les BU ? Comment nous, école, et éditeur, pourrions-nous mieux faire connaître les contenus de cette collection, créer un «désir de lecture », un nouveau public peut-être ?
Les réseaux sociaux, mémoires d’élèves et d’étudiant-es ou mémos, dossiers des services régionaux du livre ou des associations professionnelles, les revues (comme Archimag ou Arabesques qui se consolide ces derniers temps), les rapports de l’IGB… ne sont-ils pas plus conformes aux attentes et besoins de la profession que des ouvrages [9] ?
D’autant que ces pratiques de lectures professionnelles, qui se concurrencent entre elles, avec une veille qui s’élargit aux podcasts, vidéo, flux divers, s’inscrivent dans une sphère d’accès gratuit, très plébiscitée.
A titre personnel, je suis convaincue de la nécessité de la bibliodiversité pour assurer une « autre » [10] mémoire de l’histoire du métier et surtout garder vivant l’écosystème de nos bibliothèques. Ne pas se suffire de la littérature grise mais soutenir des collections exigeantes, qui prennent des risques, des revues solides, est une condition de survie à mon avis pour les bibliothèques, si elles veulent exister activement dans la bataille des politiques publiques. Les bibliothécaires ne sont pas naturellement du côté de la transmission des savoirs, la diffusion des connaissances, il s’agit bien de choix institutionnels. Et l’éditeur public spécialisé est aussi là pour soutenir les efforts de réinvention [11] de son champ d’investigation et participer à la production de savoirs des bibliothèques.
Pour revenir à l’Enssib, sa direction est justement en train de repenser la nature de ses Presses et de ses collections, en prenant en compte les priorités stratégiques de l’établissement ainsi que l’évolution du paysage éditorial en science de l’information et des bibliothèques. Rendez-vous en 2021 !
Je tiens à remercier chaleureusement Jérôme Pouchol qui s’intéresse depuis longtemps, et de près, aux questions de l’édition et de la transmission, de m’avoir invitée à cet entretien et contrainte… à écrire sur ma pratique professionnelle.
*Après une formation en lettres modernes, un DEA d’études cinématographiques et différents postes dans le domaine des bibliothèques en lecture publique puis en BU, Catherine Jackson a été cheffe de projet pour la création du service Questions ? Réponses ! de l’Enssib, puis chargée de mission pour les Presses de l’Enssib, où elle dirige plus particulièrement la collection La Boite à Outils et est assistante d’édition pour la collection La Numérique.
[1] Voir notre ouvrage, paru dans la collection La Numérique, qui lui est consacré
[2] « …/… L’objectif de cette collection est tout entier dans son titre : nous ne vous proposerons ni état exhaustif d’une question, ni synthèse d’une recherche. Ces petits manuels ont la modeste ambition d’offrir un cadre de réflexion, une méthodologie étayée par quelques analyses, procédures, avertissements, témoignages, échéancier. Nous espérons qu’ils seront manipulés, annotés, confrontés aux réalités des projets que vous menez dans vos bibliothèques. Bertrand Calenge, Directeur de l’IFB ». Note d’intention insérée dans le premier titre publié de la collection, Organiser le libre accès, François Larbre (dir.)
[3] Mise en sommeil quelques années, la collection est relancée en 2008 par Anne-Marie Bertrand, alors directrice de l’Enssib.
[6] On peut écouter l’intervention de Martine Poulain sur son activité d’éditrice – son texte gagnerait à être publié – avis aux revues et éditeur-rices !
[7] Passés les concours, la compétence rédactionnelle est peu valorisée chez les bibliothécaires, sauf curieusement lorsque qu’il s’agit « d’écrire sur le web ».
[8] Josiane Boutet, « Écrits au travail », in Béatrice Fraenkel (dir.), Illettrismes. Variations historiques et anthropologiques, Paris, BPI-Centre Georges Pompidou, 1993
[9] « Le problème, c’est que lire un livre demande un temps fou. Or nous vivons dans une culture de la citation, pas de l’engagement. Le nouveau contenu, c’est le contexte. », Kenneth Goldsmith : https://usbeketrica.com/article/interview-kenneth-goldsmith
[10] Pour paraphraser le titre du formidable livre de Jean-Yves Mollier, Une autre histoire de l’édition française (La Fabrique, 2015).
[11] Je renvoie à un début de réflexion sur ces questions, abordée lors d’une journée d’étude organisée par l’Enssib : « Publier le métier, quelles perspectives ? » (Estivales, 2019, Enssib)
Pour celles et ceux qui n’ont pas pu assister à la journée d’étude du 28 novembre dernier, organisée par Médiat Rhône-Alpes, en voici la captation audiovisuelle complète, divisée en 2 parties :
Un évènement professionnel à ne pas manquer, que cette journée d’étude organisée le jeudi 28 novembre prochain à l’Université Lyon 1 par Médiat’Rhône-Alpes et consacrée au développement de l’esprit critique face à la diffusion de l’information sur Internet. Enseignants-chercheurs, journaliste et bibliothécaires présenteront ainsi tour à tour leurs travaux et actions menés dans ce domaine, en engageant le débat inter-disciplinaire et les échanges avec la salle.
Ceci n’est pas une fake news, venez nombreux !
Le programme de la journée :
En matinée
9H30 : Introduction d’Hervé Le Crosnier, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la documentation à l’Université de Caen Basse-Normandie, éditeur chez C&F éditions
10H00-10H30 : Grégoire Borst, Professeur de Psychologie du développement et de neurosciences cognitives de l’éducation à l’Université Paris Descartes « Le cerveau en développement face aux Fake news »
10H30-11H : Julien Giry, Docteur en sciences politiques et chercheur associé à l’université Rennes 1 « Quelles réponses aux théories du complot et au conspirationnisme »
11H-11H45 : Gérald Bronner, Professeur de sociologie à l’université Paris Diderot « Une révolution pédagogique contre la démocratie des crédules »
11H45-12H30 : Table-ronde (+ questions de la salle) avec les 3 intervenants, animée par Hervé Le Crosnier
Après-midi
14H00-14H45 : Pierre Haski, journaliste-chroniqueur à France Inter, Président de l’association Reporters Sans Frontières « Fake news, désinformation, liberté d’informer : le nouveau défi. »
14H45-15H30 : Rose-Marie Farinella, Professeur des écoles à l’école de Taninges « Ateliers de détection d’intox à l’école primaire »
15H30-16H15 : Anne Cécile Hivernât, Bibliothécaire à la bibliothèque municipale de Lyon « Les ateliers EMI à la BML »
16H15-16H30 : Échanges avec la salle
16H30-17H : Conclusion de la journée
Publics : Personnel des bibliothèques des collectivités territoriales & Personnel des bibliothèques de l’enseignement supérieur
Date limite d’inscription : Vendredi 15 novembre 2019
Constituée en réseau intercommunal depuis 1995 (voir l’historique), la médiathèque Istres Ouest Provence poursuit son développement territorial en établissant un lien de coopération privilégié avec les bibliothèques de Saint-Chamas et de Saint-Mitre-les-Remparts. Ce nouveau dispositif d’extension*, engagé à titre expérimental, participe des orientations stratégiques de la politique culturelle de la Métropole Aix-Marseille-Provence, dont la lecture publique constitue le ressort principal**. Il s’appuie également sur une étude préalable de zone d’influence, laquelle a mis en évidence une forte attractivité des services de la MIOP auprès des habitants des communes limitrophes de Saint-Chamas et de Saint-Mitre-les-Remparts (voir ci-contre la part desdits résidents inscrits à ce jour à la MIOP). Dans ce contexte de proximité géographique et de communauté de pratiques, les deux communes ont établi une convention de mutualisation avec la métropole AMP, sans transfert automatique de leurs équipements et de leurs agents.
La population de Saint-Mitre-les-Remparts et de Saint-Chamas (soit au total plus de 14 000 habitants), pourra ainsi bénéficier des services suivants, sous conditions d’adhésion*, au réseau de la Médiathèque Istres-Ouest Provence :
– une carte d’accès gratuit à l’ensemble des services de la MIOP
– le service à distance de réservation des documents du catalogue de la MIOP (soit 220 000 documents)
– l’accès au service de navette inter-médiathèques (emprunts et retours des documents), permettant la livraison en 24/48H des documents réservés (à l’exclusion des œuvres d’art) sur le site du réservataire
– l’accès aux ressources numériques du portail documentaire : autoformation, presse en ligne, livres numériques pour enfants, plateformes musicales, Arte VOD, soutien scolaire, dictionnaires, animations scientifiques, collections patrimoniales locales, ressources libres de droit, etc.
– l’accès aux services de médiation numérique : nouveautés, suggestions d’achat, coups de cœurs, sélections du web, playlists musicales, dossiers numériques, agenda culturel.
*Cette 1ère phase de coopération (qui permettra d’engager, à court ou moyen termes, un processus d’intégration), vise à étendre le périmètre de diffusion des services de la MIOP à de nouveaux publics & territoires, à développer un esprit de solidarité communautaire en impulsant de nouvelles collaborations professionnelles, ainsi qu’à renforcer l’inclusion numérique des populations du territoire métropolitain.
**la délibération du 28 juin 2018 portant sur le Contrat Territoire Lecture (CTL), signé avec les services de l’État, a confirmé la mise en réseau des bibliothèques et médiathèques du territoire comme un axe majeur des politiques publiques menées par la Métropole Aix-Marseille. La création d’un futur portail documentaire métropolitain en constitue le fer de lance, parallèlement à l’opération culturelle annuelle « Lecture par nature«
La MIOP recrute (par voie statutaire exclusivement) un(e) assistant(e) de conservation, appelé(e) à exercer la fonction de responsable de pôle sein du réseau* des médiathèques Istres Ouest Provence.
Pour celles et ceux qui n’ont pu assister à la très belle rencontre professionnelle (à la fondation Gulbenkian, le 26 nov. 2018) autour du blog et de la mémoire de Bertrand Calenge, vous pouvez l’écouter ici dans son intégralité
Ce mardi 17 juillet est un grand jour pour celles et ceux qui ont connu Bertrand Calenge, qui ont été nourris par ses formations, ses travaux, ses communications, sa pensée professionnelle. Car ce jour signe tout à la fois le 10ème anniversaire de l’ouverture de son blog « Carnet de notes » et la parution du nouvel opus de la collection La Numérique* : Calenge par Bertrand, parcours de lecture dans le Carnet d’un bibliothécaire. Du blog au book.
Dans cet ouvrage à la forme inédite, un collectif de bibliothécaires fait revivre le grand professionnel, leur collègue, en proposant un parcours de lecture à travers son blog Carnet de notes, à l’équilibre du « journal intime para-professionnel et de la fusion communautaire », comme le qualifiait Bertrand Calenge lui-même. Mêlant expertise scientifique et subjectivité du regard, ces parcours de lecture thématiques et transversaux recontextualisent les billets selon les principaux sujets traités par l’auteur – collections, médiation, évaluation, métier, numérique, etc. – autant dire toutes les questions vives des bibliothèques.
Les textes d’introduction aux parcours thématiques du blog, ainsi qu’une sélection d’une trentaine de billets originaux et près de … 200 commentaires sont reproduits dans cet ouvrage. Cet ensemble témoigne de la vitalité du dialogue voulu et entretenu par Bertrand Calenge, toujours attentif aux remarques et aux objections de ses contributeurs, eux-mêmes stimulés par ses propositions.
Quatre d’entre eux, commentateurs réguliers, expriment ici, à voix haute, ce qu’a représenté leur participation à Carnet de notes : ces pastilles audio restituent l’épaisseur d’une sociabilité professionnelle longtemps nourrie à travers la liste de diffusion Biblio-fr. De cette « chaîne unique » aux multi-canaux des blogs et comptes professionnels sur les réseaux sociaux d’aujourd’hui, c’est toute une traversée dans les bibliothèques que souhaite également offrir cet ouvrage.
Entre mise en perspective et hommage, Calenge par Bertrand expérimente une mise en book du blog d’un professionnel et d’un homme qui s’intéressait « aux gens » et « à leur besoin de savoir », pour nous inviter, comme l’écrit Martine Poulain dans sa préface, « à penser, échanger, proposer ».
Conçu par Muriel Amar et coordonné par Jérôme Pouchol, l’ouvrage rassemble les contributions de Renaud Aïoutz, Alain Caraco, Aline Goussard, Dominique Lahary, Joëlle Muller et Véronique Mesguich, ainsi que les participations de Xavier Galaup, Silvère Mercier, Bernard Majour et Jean-Michel Salaün.
En voici le sommaire :
Préface. Bertrand, l’homme au travail, par Martine Poulain Introduction, par Jérôme Pouchol Chapitre 1. De l’offre documentaire à l’action bibliothécaire
Parcours 1. La collection en questions, proposé par Jérôme Pouchol
La collection, ce service
À partir d’une idée comme ça…
La collection en tensions
Entre Onfray et Dumont
Sélection thématique extraite de Carnet de notes
Parcours 2. Bertrand Calenge, l’homme-bibliothéconomie ?, proposé par Renaud Aïoutz
Texte et contexte : un fil d’Ariane dans le labyrinthe du blog ?
Mais alors comment légitimer la bibliothèque (si ce n’est plus à l’aune de la valeur documentaire) ?
Un blog pleinement dans son temps
La bibliothèque universelle, très peu pour lui
Sélection thématique extraite de Carnet de notes
Chapitre 2. Le service, le lieu, le flux… et le comptage
Parcours 3. Comment dire le faire ? Ou l’évaluation face à l’action, proposé par Alain Caraco Ma rencontre avec Bertrand Calenge et avec l’évaluation en bibliothèque
De la technique au sens
Quand la réalité ne rentre plus dans les cases
La conscience des limites de l’évaluation
Sélection thématique extraite de Carnet de notes
Parcours 4. Comptages et services, proposé par Joëlle Muller
Sélection thématique extraite de Carnets de notes
La sidération du troisième lieu
Chapitre 3. Solubilités du bibliothécaire
Parcours 5. Métier, métiers, proposé par Dominique Lahary
Les deux crises
Les totems professionnels
Le bibliothécaire et les autres
Les métiers de la bibliothèque
Un métier documentaire
Bibliothèque et bibliothécaires
Métier, statut et profils de poste
La question de la médiation
Parcours 6. Zoom sur la thématique de l’accompagnement, proposé par Joëlle Muller
Sélection thématique extraite de Carnet de notes
1- La solubilité du bibliothécaire
2- Polyvalence du bibliothécaire : encore une ambiguïté ?
3- Statut, métier, et profil de poste
4- Transmettre…
5- La médiation : concept-clé ou mot-valise ?
6- À propos de l’autonomie de l’usager
Parcours 7. Stratégies et perplexités face au numérique, proposé par Véronique Mesguich
Problématiques « métier »
Numérisation des collections : inventivité créatrice et inquiétude
Le Web social : une utopie mobilisatrice ?
Sélection thématique extraite de Carnet de notes
Chapitre 4. Carnet de notes en contextes
Parcours 8. De Biblio-fr à l’info-blogosphère : chaîne unique et multi-canaux, proposé par Dominique Lahary
Parcours 9. Figures de contributeurs : murmures des commentaires dans Carnet de notes
Témoignage de Xavier Galaup, entretien mené par Jérôme Pouchol
Témoignage de Bernard Majour, entretien mené par Dominique Lahary
Témoignage de Silvère Mercier, entretien mené par Muriel Amar
Témoignage de Jean-Michel Salaün, entretien mené par Alain Caraco
La MIOP recrute (par voie statutaire exclusivement) un(e) assistant(e) de conservation, appelé(e) à exercer la fonction de responsable de pôle (département Art, musique, cinéma) au sein du réseau* des médiathèques Istres Ouest Provence.